Religion salanienne

Généralités

A la différence de la plupart des autres cultures, Sala est monothéiste. Adonai est plus qu’un standard religieux validé par le gouvernement. Son amour et sa sagesse apporte à beaucoup une conduite de vie et une raison de vivre.

Les suivants d’Adonai ont appris que par nature l’Homme est mauvais. Nos tendances naturelles sont l’égoïsme et l’avarice. Mais ils savent aussi qu’Adonai les aime en dépit de tout ceci, et qu’il pardonnera à tous ceux qui en font la demande. En raison de cette croyance basée sur l’amour et le pardon, l’esprit salanien est prompt à adopter la même attitude envers autrui. Celui qui pardonne sera pardonné. Comme vous jugez, vous serez jugé.

La mort pour un Salanien n’est pas une fin, mais plutôt un commencement. C’est un pas de plus vers la vraie vie pour ceux qui sont demeurés fidèles aux préceptes d’Adonai. Vivre éternellement avec lui est l’ultime récompense d’une vie d’obéissance aux vertus qu’il a énoncées. Cette croyance est ce qui entraîne une volonté encore plus grande de combattre pour la liberté. Lorsqu’on n’a rien à craindre de la mort, agir noblement devient un peu plus facile.

On dit que tant que Sala suit Adonai, elle ne sera jamais perdue, et qu’elle sera bénie pour sa dévotion. Telle est la prière de tous les hommes et de toutes les femmes du pays. Et si certains se détournent du chemin de vérité et ne suivent pas les préceptes divins, les habitants de Sala sont pour la plupart très pratiquants. De ce fait, la terre elle-même semble avoir été bénie par le dieu.

Aspects d’Adonai

  • Adonai (le Père Créateur)
  • Dalimesh (les Forêts) (F)
  • Tlaren (les Moissons) (F)
  • Jolos (l’Eau) (M)
  • Enna (la Naissance) (F)
  • Lekmalior (le Mal)
  • Gqetak (la Mort, serviteur de Lekmalior) (M)
  • Tholac (les Montagnes, serviteur de Lekmalior) (M)
  • Sako (les Sables, serviteur de Lekmalior) (M)
  • Niaptaerg (la Souffrance, serviteur de Lekmalior) (M)

Mythe de la création

Les Ténèbres régnaient sur la terre. Les ténèbres régnaient dans le ciel, et tout n’était que ténèbres. Le néant de la nuit éternelle dormait d’un sommeil profond.

Puis il apparut. Non créé, non pas comme les mortels sont créés, car toujours il fut. Il a toujours été, et toujours il sera. Il était, il est, Adonai.

Dans le sein du néant il tendit Sa main, et le néant ne fut plus néant. Et dans sa main il prit les ténèbres, qui s’enfuirent.

Mettant ses mains en coupe, il forma une sphère.

Et il plongea vers la sphère, et il en frôla les eaux, et de sa voix il créa le tonnerre.

Au son de sa voix, les terres émergèrent des océans. Par sa seule volonté, les montagnes surgirent. Et de son souffle il créa les vents à la surface du globe.

D’un puissant geste de la main, il sema les plantes dans le sol. Certaines devinrent des arbres majestueux, d’autres se soumirent humblement au rôle d’herbe sur les collines.

La vie prospéra sur le petit monde, mais rien ne bougeait. Alors Adonai plongea la main dans les océans et le poisson se multiplia. D’un geste dans les airs il créa les oiseaux. Il marcha sur la terre, et les bêtes liées à la terre marchèrent avec lui.

Et le monde fut créé. Et Adonai sourit, et il parla.

« Je te nomme Adellion. Tu es ma création, dit-il d’une voix victorieuse.

Et Adonai prit une goutte de sang de son propre cœur et la déposa sur le sol. Et il façonna le sang pour qu’il respire à son image, et façonna de la chair et des os.

« Tu es homme, ma créature préférée, et tu détiens mon souffle en toi. ». Et il sourit en regardant sa fragile création.

Et il souffla une nouvelle fois dans le vide et créa d’autres serviteurs, mais ne les dota pas de chair ni de souffle vital.

« Vous êtes mes serviteurs, vous êtes mon souffle, et vous transmettrez mes volontés à l’homme. »

Et ce fut ainsi. Et aujourd’hui encore. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.

La Rébellion

Adonai siégeait sur Son trône, paré de la splendeur de son existence. Point besoin d’autre ornement, car il est l’Omnipotent et le Père suprême de toute chose.

Et vint Lekmalior, un de ses serviteur, à la beauté inégalée. En lui habitait la puissance du souffle d’Adonai.

« Seigneur, accorde-moi un royaume », demanda-t-il, et Adonai ne répondit pas.

« Seigneur, donne-moi un royaume, car je suis devenu un être puissant, » demanda Lekmalior à nouveau, et une fois encore, Adonai ne répondit pas.

Et le sol trembla, et Adonai trembla avec lui. Le rugissement du sol couvrit tous les bruissements du monde et du vide, et les fondations mêmes de l’existence furent ébranlées.

« Pourquoi demandes-tu les royaumes de mon Adellion ? » demanda Adonai.

« Ne te souviens-tu plus que tu es mon serviteur ? » conclut-il.

« Seigneur Adonai, j’ai grandi à votre droite. Me considère-tu encore comme un serviteur ?

Ne me mets pas à l’épreuve, ou bien je prendrai possession de ces royaumes moi-même », cria-t-il.

Et le grondement survint, et il fit trembler le monde si violemment que des failles et des vallées se formèrent sur Adellion, et des tempêtes déchirèrent les cieux, et les hommes hurlèrent comme à l’approche de la fin du monde. Mais la fin du monde ne survint pas.

« Est-ce moi qui te mets à l’épreuve ? Dis-moi, Lekmalior, qui est le père de toute chose ? » rugit Adonai.

Lekmalior leva les yeux au ciel en défi. Son enveloppe translucide se déformait et se métamorphosait dans les affres de la rébellion.

« Je suis le second père. Je suis celui qui vient, l’héritier de ton trône. Je suis le nouvel Adonai ! » rugit-il d’une voix presque aussi forte que celle de son père.

Et d’un battement de mille ailes de ténèbres, Lekmalior s’envola en compagnie de ses alliés. Plongeant vers Adellion, il s’enterra dans les entrailles mêmes de la terre.

Lekmalior distribua à ses frères les régions qu’il revendiquait. A Gqetak, son frère, il donna le royaume de la mort et de la pourriture.

A Tholac il donna les montagnes, et Tholac les rendit froides et hostiles.

Sako chevaucha les dunes de sable sur sa monture, et Lekmalior l’en nomma gardien. Et les sables ne devaient plus porter semence.

A Niaptaerg il ordonna de siéger à ses côtés, à la gauche de Gqetak, et il lui donne les royaumes de douleur et d’agonie.

Les larmes d’Adonai coulèrent lorsqu’il vit ce qui arrivait à Adellion, car les humains avaient reçu le libre arbitre. Son sang leur donnait le pouvoir de faire des choix, de choisir entre le bien et le mal.

Adonai ne pouvait tromper personne, il savait qu’il devait laisser les humains choisir. Il ne pouvait à la foi leur donner le libre arbitre et guider leurs actes. Alors il permit à Lekmalior de demeurer sur Adellion, et Adellion connut le mal.

Le combat éternel commença, et il n’a jamais cessé depuis, et il continuera jusqu’à ce qu’Adonai ait donné à tous les hommes le droit de choisir et parte en guerre contre Lekmalior et ses serviteurs.

Et ce fut ainsi. Et aujourd’hui encore. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.

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